Prendre RDV par téléphone : 04 50 67 07 07
Prendre RDV par mail : ri@cimdulac.fr
Prendre RDV par téléphone : 04 50 67 07 07
Prendre RDV par mail : ri@cimdulac.fr
La varicocèle masculine est la présence de varices au niveau du scrotum. C’est une situation bénigne et fréquente, atteignant jusqu’à 22% de la population adulte. Elle est retrouvé chez 40% des patients présentant des anomalie du spermogramme.
Elle est due à une insuffisance valvulaire constitutionnelle. Son incidence est élevée à la puberté mais le Dr Marie a déjà traité des enfants (9 ans pour le plus jeune).
La varicocèle masculine est latéralisée à gauche dans 90% des cas du fait de la disposition anatomique de la veine spermatique qui se jette dans la veine rénale gauche, avec des contraintes anatomiques plus complexes. Elle peut également survenir à droite.
Le retentissement sur la fertilité est inconstant et mal élucidé (stase veineuse et majoration de la température scrotale ?). Les motifs de consultation peuvent également être une gêne douloureuse en fin de journée ou lors de l’effort, voire la constatation d’une vraie varice scrotale bleutée.
La varicocèle se traite par embolisation de la veine spermatique, au cours d’un séjour d’1/2 journée en ambulatoire. Le geste se déroule en salle de radiologie interventionnelle au bloc opératoire, sous guidage radiologique, et anesthésie locale.
Le radiologue aborde sous échographie une veine du bras droit ou de la jambe droite (calibre identique à celui des cathéters des prises de sang…) et introduit son cathéter. Aucune douleur n’est ressentie lors de la navigation veineuse jusque dans la veine rénale gauche puis la veine spermatique/testiculaire.
Le premier temps est phlébographique avec une étude du reflux (en respiration, apnée ou avec des manœuvres de poussées), et la recherche de contre-indication. L’embolisation est réalisée avec différents matériaux selon la configuration : « bouchon » mécanique type plug ou coils, non systématique, toujours associé à l’utilisation d’un agent liquide, sclérosant type mousse (aetoxysclérol 2%), ou colle acrylate (histo-acryl ou (glubran), seuls garants d’une occlusion perenne.
Le radiologue peut vous demander de pousser ou d’appuyer manuellement sur le pli de l’aine lors de l’injection. Cette dernière peut être sensible mais rapidement contrôlée au besoin avec les antalgiques de base.
L’intervention dure 1 heure.
Les complications sont l’échec technique (rare) et le spasme veineux qui oblige à reporter le geste.
Dans les suites, un gonflement du testicule correspondant à une hydrocèle (épanchement) est très fréquent (1 cas sur 2) et se résorbe en quelques jours. La thrombose veineuse peut s’étendre au testicule (2 cas en 12 ans pour le Dr Marie), douloureux mais sans gravité, nécessitant un traitement anti-inflammatoires de quelques jours.
Un arrêt de travail n’est pas nécessaire.
Reprise normale des activités à J2.
Le spermogramme de contrôle est réalisé à 3 mois.
Pas de contrôle systématique à prévoir sauf si douleur ou récidive (exceptionnel).